Pourquoi vouloir encore être artiste et s’intéresser à l’art contemporain, tant celui-ci est tiraillé entre le mercantilisme spéculatif et l'opacité du financement public. Le situation sociale des artistes plasticiens reste bien souvent indécise et leur statut brouillé, tandis que leurs œuvres attendent la reconnaissance du marché ou de l'institution.
Marcos Morau s'inspire certes de La Belle au bois dormant de Perrault et de Tchaïkovski, mais il en renverse le point de vue en donnant la priorité au collectif dans un ballet coloré et plein d'humour. La Belle peut dormir tranquille, l'ensemble assure le spectacle sans elle de la meilleure des manières.
La 16e Biennale d'art contemporain de Lyon présente des œuvres qui vous parlent du monde, pas exclusivement d’art. L’art pour l’art se voit remis en question face à l’urgence de la situation du monde. Le monde de l’art, sous la pression de la guerre et des crises, cesse de se regarder le nombril, et ça fait un bien fou !