Si elle n'était pas aussi osseuse, on pourrait dire que La Catrina est l'incarnation de la Fête des morts version mexicaine. Les créateurs d'aujourd'hui savent lui donner une modernité, macabre et jubilatoire à souhait, à ce squelette féminin inventé vers 1912 et aussi souriant qu'élégant. Suite du reportage photo de Pedro à Mexico et Morelia.
Au Mexique, la Fête des morts est une vraie teuf. Pas un truc lacrymal et lugubre mais un moment joyeux où tout le monde, quel que soit son âge et sa condition, se fait plaisir en ralliant une ambiance faite de couleurs et d'éclats de rire. Pedro vous invite à une balade sur un premier thème : la calavera, souriante de toutes ses dents
cette Angleterre que j’ai laissé il y a 12 ans. Comme si elle partait à la dérive, like if she was left astray. Comme si elle s’éloignait de l’Europe toujours un peu plus, se refermant sur elle-même, comme une huitre sur un bateau fantôme naviguant lentement sur des eaux troubles et stagnantes...
Ce fut un début de réponse à mon besoin boulimique de parcourir en long en large et surtout en travers, cette foutue contrée saturée de tarés. Remonter autant que faire se pouvait, aux racines du mal de la musique et de la littérature américaines... (voyage au bout de l'envers)
Ce sont les rois du marketing. Le produit est pourri ? Pas de problème, l’emballage saura lui donner une certaine dignité. L’Angleterre, c’est le pays de l’illusion, tout dans l’image, le tape à l’œil : Un pays de magiciens… Un pays d’assureurs aussi. En ce moment il y a des réclames pour assurer votre chat, votre chien et même votre lapin. Il y a des gamins qui crèvent la dalle et qui ne savent même pas ce que signifie le mot assurance et nous assurons des chiens...
ce "petit bout de femme" est à elle seule une folie contagieuse, doublée d’une une invitation à s’exploser au monde !
C’est le lendemain matin que nous avons pris la direction du sud ouest par la route n°14, jadis empruntée par John Fante et son chien stupide. « La route de Los Angeles » que je m’étais juré de suivre en dévorant ses livres...
Tu veux revoir les Monty Python ? Tu vas au pub. Le mien c’était The Swan, le Cygne. La patronne, Jenny, une vraie mère pour tous les saoulards du quartier. Avec sa chevelure longue jusqu’aux fesses, son sourire radieux et ses longues mains fines, elle faisait vivre son pub, le seul lieu en Angleterre à conserver le peu de tissu social qu’il reste...
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et tout le monde il espère que vous êtes arrivés jusqu’ici pour claquer vos liasses de dollars en faux souvenirs amérindiens...