Femme Noire Mère

II ne me souvient pas de toi gentille
III à présent à travers ton amour lourd
IV je suis devenu un reflet de ce qui fut ta chair délicate
divisée par les espérances trompeuses.

Quand les étrangers viennent et me complimentent
ta vieille âme savoure et pétille avec fierté
mais après que tu aies caché ce secret au coeur des furies qui me pendent
au long de leurs seins profonds et leurs cheveux noueux
avec ta propre chair séparée
et de longs yeux souffrants
enterrés dans les mythes de peu de valeur.

Mais j’ai épluché ta colère jusqu’au trognon d’amour
et regarde mère
Je Suis
un temple sombre
où ton esprit vrai se lève
beau
et aussi dur qu’une coque de noix
grimpant contre ton cauchemar de faiblesse
et si mes yeux se plissent
face à l’escouade de tes révoltes belliqueuses
j’aurai appris à me définir au creux de tes dénégations.