Cet homme essayant d’extraire les voix de la pluie comme on ralentit une image. Transmission d’un langage. Un retour au temps primitif où les intempéries se révélaient favorables ou dévastatrices face aux incantations des hommes.
Isolde se trompe de philtre et batifole avec Tristan dans une forêt d’armures, avant de mourir dans un ultime chant extatique. Le vaudeville féodal de Wagner se sublime dans la mise en scène historique de Heiner Müller que l’Opéra de Lyon réédite jusqu’au 5 avril.
je tombe sur un morceau de Sly and the Family Stone en sortant d'un concert de Sly and the Family Drone. C'est vrai, j'ai des témoins. Là, encore, c'est le hasard...
C’est la démesure de la vengeance qu'incarne Elektra, l'héroïne de Sophocle ici mise en musique par Richard Strauss. Le matricide se fait dense, intense, puissant et c'est à l'Opéra de Lyon jusqu'au 1er avril.
La plaine de l’Ain, chichement éclairée par une lune radine, laisse courir sur sa platitude des brouillards glacés et le brélon de José, zigzaguant au gré des embardées éthyliques de son pilote.
Pas besoin de chapeau pour une chronique de la vie ordinaire, il suffit de cliquer… Dans l'épisode # 22, retrouvons Paulette qui a du mal avec la campagne présidentielle.
Quelles sont les idées de notre époque ? Sommes-nous condamnés à l'ère du vide ? Et qu'est-ce qu'Edie Sedgwick et Lloyd Cole peuvent bien nous apporter aujourd'hui ? Suite des ratiocinations aventureuses d'Epinon
A l’Opéra de Lyon, Romeo Castellucci met en scène l’oratorio d’Honegger et Claudel en débarrassant Jeanne d’Arc du lourd fardeau politique et religieux dont elle est surchargée, jusqu’à la mettre complètement à nu.