Je ne sais si vous allez offrir ce vinyle à Noël (moi oui) mais ce dont je suis sûr, c’est que vous allez le triturer, l’écouter et le contempler sous tous les angles, comme si vous aviez 15 ans et que c’était la première fois...
Les pires beaufs incultes dégueulasses, les plus idiots, les héritiers tarés et les complexés imbéciles. Tout ça donne son feu vert à chaque étape du programme…
Ce fut un début de réponse à mon besoin boulimique de parcourir en long en large et surtout en travers, cette foutue contrée saturée de tarés. Remonter autant que faire se pouvait, aux racines du mal de la musique et de la littérature américaines... (voyage au bout de l'envers)
Autant d’occasions de côtoyer de près la liberté d’expression, d’information et d’opinion, dans l’une de ses formes la plus ancienne et souvent la plus irrévérencieuse...
C’est le lendemain matin que nous avons pris la direction du sud ouest par la route n°14, jadis empruntée par John Fante et son chien stupide. « La route de Los Angeles » que je m’étais juré de suivre en dévorant ses livres...
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Et tout le monde il espère que vous êtes arrivés jusqu’ici pour claquer vos liasses de dollars en faux souvenirs amérindiens...
Triste époque, sans mémoire. La tolérance zéro portée au firmament de l’ambition politique, les barbelés de Schengen comme unique horizon panoptique. D’où l’envie de relire inlassablement Balkans Transit, le magnifique essai sous forme de road trip de François Maspero...
Le col de chemise ouvert, les manches retroussées, une serviette mouillée sur le front et l’œil complètement absent. La tension palpable en noir et blanc. Les pensées pourpres. Le présent grisâtre, embrumé de façon implacable. Et l’avenir laissé à la canicule extérieure, jaunâtre et envahissante...