- Dis Tuco, tu aimes ça la musique ? - La musique ? Ah oui j’aime ça, surtout après un bon déjeuner.
Des disques pour faire n’importe quoi, des disques à écouter tout le temps ou quand on ne dort pas la nuit.
Allez, l’année 2016 a à peine commencé – mais on sait déjà qu’elle va être au moins aussi merdique que les précédentes – et il est peut-être enfin temps de rattraper un peu de mon retard, parce que oui j’étais légèrement trop occupé l’année dernière pour parler de tout ça : ce Bring The NoiZe #14 va donc causer de quelques disques publiés pendant 2015 voire 2014 et qui alors ont fait plus qu’éclairer les ténèbres ambiantes. Sans perdre de vue qu’il n’y a pas que la musique dans la vie. Mais que ça aide quand même énormément.
Ce n’est pas en défendant uniquement le code du travail que l’on va défendre nos vies. La bonne question à se poser c’est : pourquoi travailler ? Et puis : pourquoi commencer ? pourquoi continuer ? Et enfin : pourquoi ne pas arrêter ?
Une vive lumière rentre dans le jeu et tout prend alors une autre dimension, faisant la démonstration – s’il en fallait vraiment une – que le bruit, aussi intense soit-il, peut également être générateur de beauté et de libération...
une rubrique discophile récurrente mais à périodicité totalement aléatoire ; on y parle de disques plus ou moins obscurs (mais pas toujours) et publiés pour la plupart par des micro labels tenus par des passionnés enthousiastes et dévoués (mais pas seulement)
Une rubrique discophile récurrente mais à périodicité totalement aléatoire ; on y parle de disques plus ou moins obscurs, mais pas toujours .
les rythmiques incitent instantanément au headbanging, la guitare donne positivement envie de vomir et ça tombe bien, le chanteur a la gueule grande ouverte...
Fer de lance, aux côtés des Deity Guns et de Sister Iiodine, de la scène hexagonale alors en pleine expansion (pour le plaisir rajoutons les noms de Condense, Davy Jones Locker, Portobello Bones, Hint, Prohibition ou Ulan Bator, etc.), Heliogabale était le tenant d’un noise-rock viscéral, poisseux et sexuel renvoyant directement aux américains de Jesus Lizard...