edito-la-zuite 1Non je ne crois pas. Je ne crois pas aux signes du destin. Ni à ceux du Zodiaque. Je ne fais aucunement confiance aux prédicateurs de l’apocalypse ni aux enfants du paradis. Je ne crois pas non plus à la boule de cristal de madame Soleil, ni à l’astrologie chinoise, ni en monsieur météo, ni même en sister morphine.
Je ne partage nullement les croyances de toutes les religions qui depuis des lustres, ont voracement sniffé l’opium du peuple. Je ne crois pas avoir une chance à l’Euro Millions ni même à la roulette russe. Je ne crois pas aux prophéties de Confucius, ni à celles de Francis Fukuyama. Je ne crois pas que c’était mieux avant ou bien que ce sera mieux demain, si tant est que nous restions attentistes.
Je ne crois pas aux pronostics sportifs ni aux prévisions boursières. Je ne crois pas les sondages à gogo ni les autoproclamés leaders d’opinion, ni les théoriciens du complot. Je ne crois ni aux mirages, ni aux miracles, ni aux tours de passe-passe. Quand bien même Garcimore was a superhero.
Je ne crois pas non plus que l’herbe est plus verte de l’autre coté. Je ne crois ni les dealers de rêves ni les vendeurs de boucs émissaires. Je ne crois ni en la bonne étoile ni en la mauvaise fortune. Et je ne crois pas au côté irréversible de la crise économique ni de la condition humaine. Non je ne crois pas, et pourtant « dieu sait » que j’aime Irma la douce.

Mais je ne crois pas au destin. Si ce n’est que ce dernier vient de frapper à notre porte (grande ouverte) la semaine dernière et que cette introduction se casse définitivement la figure là devant vous : un « zébron de Hartmann », est né dans la nuit du 26 au 27 octobre dans la plaine africaine du Parc de la Tête d’Or !
Bienvenue à ce petit frère qui intègre directement la rédaction du Zèbre, et bienvenue à vous dans ce parc qui recèle quelques magnifiques serres en son jardin botanique. Et quelques zanimaux en cage aussi. Sans qu’il soit besoin pour moi de vous causer de Guignol et de Gnafron, puisque je viens maladroitement d’embrasser leur gouaille en déclinant ici-bas le « non je ne crois en rien »…

En revanche, voilà que je crois en nous, que je crois en vous et que je crois en moi. C’est complètement zébré et intenable comme position, je le concède, mais j’y crois. Et j’y crois d’autant plus, quand j’imagine que toute croyance n’a finalement aucun fondement raisonnable. Je suis irréparablement zébré, je n’ai donc aucune envie d’être raisonnable & I definitely don’t believe the hype !
En écoutant un vieil album de Public Enemy.

edito-la-zuite 2Ainsi accueillons-nous un nouveau membre dans notre comité de rédaction qui fédère déjà une bonne douzaine de personnes, de sensibilités et d’horizons différents. Un nouvel abonné à notre newsletter qui en compte déjà plus de 3000, un mois après le lancement du Nuevo Zebra. Avec l’objectif avoué d’atteindre rapidos les dix mille, selon la logique : «  today your love, tomorrow the world  » (The Ramones). Et je m’adresse à vous aujourd’hui avec le titre honorifique de « rédacteur en chef ». Honorifique parce que nous n’avons pas besoin de chef, nous travaillons en équipe et en toute transparence. Non alignés, non encartés, non identifiés, non domesticables. Notre parole est ainsi libre, mais je vous rassure de suite, pas notre esprit, torturé au possible… Et dont vous aurez régulièrement des nouvelles.

Sur ce, je prends congé de vous pour filer illico au parc creuser des trous, en espérant dénicher cette tête d’or qui, selon la légende…
Vous y croyez, vous ?

Laurent Z

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ÉDITO NUMBER ONE

edito-la-zuite 1Bonjour et Bienvenue dans un monde meilleur.

Un monde certes virtuellement médiatique mais totalement Zébré, dans lequel les points de vue sont légion, parce que se multipliant allègrement au contact de cultures tous terrains.

Bienvenue en ligne dans cet Hebdo non domesticable à la subjectivité revendiquée, où rédactrices et rédacteurs copulent indélicatement avec des Zanimaux sauvages. Une ménagerie effervescente et a priori « open mind » mais certainement pas dans l’air du temps. Un journal un tantinet Autrement, où souffle parfois un vent libertaire mais sûrement pas que. Sachant d’emblée qu’il s’interdit de publier des opinions nauséabondes, liberticides et putassières.

Ainsi le Zèbre parle-t-il aux Zèbres. Sur une fréquence volontairement aléatoire, parfois brouillée et surtout non figée. Immergé dans la jungle urbaine, le Zèbre s’adresse autant aux Zazous qu’aux Zéros, aux Zorros et aux Zinzins, aux Zonards des étoiles, aux Zouaves, aux Zygomatiques, aux Zoulous et aux Zingueurs, aux Zoologistes et autres Zébronautes, bien évidemment aux Z’empêcheurs de tourner en rond et à tous les Z’autres.

edito-la-zuite 5Parce que le Zèbre s’intéresse à tout, la Musique à fond dans le poste de la carlingue, avec une prédilection pour les questions sociétales, géopolitiques et culturelles. Avec un grand S. Le Zèbre se nourrit ainsi goulûment de cultures hors normes et hors circuits, de cultures d’ici et d’ailleurs, de cultures underground et de cultures alternatives, de cultures urbaines et suburbaines, de cultures avant-gardistes et parfois dérangeantes, de la culture des autres et de la culture pour tous, de cultures subversives et de cultures universelles… ad lib.

Parce que le Zèbre entend également donner le ton, ou plutôt les tons, quant aux modes de gouvernance « de la Cité » (du grec Politikos) ; et des tons qui espérons-le, détonneront ! Avec un soupçon d’ambition – et donc de dissonance chérie – mais sans prétentions, sans paravents, sans frontières et bientôt sans fautes d’orthographe…

On me dit dans l’oreillette que « l’ombre du Zèbre n’a pas de rayures« , ainsi que « le métier de suiveur ne sera jamais le notre ». Louable comme déclaration d’intention, n’est-il pas ? Encore nous faudra-t-il être à la hauteur. Et demain sera. Ce que nous en ferons et ce que nous en dirons. Acteurs dans l’ombre. Mais jamais spectateurs, au grand désespoir du virtuellement votre.

« Le monde de demain, quoi qu’il arrive, nous appartient ! « . Ainsi parlait le Suprême NTM en son temps ; une missive désormais inscrite au fronton de notre univers Zébré.

Laurent Z