Une œuvre potache et potagère pour bien finir l'année et commencer la suivante à l'Opéra de Lyon. Les radis sont très réussis, les betteraves rondouillardes et Carotte médiocre et grotesque, comme Marx le disait du contemporain Napoléon III. Ça se laisse déguster comme un navet du dimanche soir, dans la bonne humeur et sans risque de céphalée.
Cette année encore, le début de saison sent le souffre à l’Opéra de Lyon. Après une excellente Damnation de Faust il y a trois ans, retour de l’ambiance infernale avec une nouvelle adaptation chantée du mythe de Faust, en l’occurrence celle d’Arrigo Boito. Pour nous persuader qu'une nuit de sabbat ne saurait se passer de boule à facette.